Christophe Michalak, Chef pâtissier au Plaza Athénée - Paris
par Keren Mitz

«L’As des as» de la pâtisserie, Le «Rambo» du chocolat, le «Bruce Lee» des œufs, le «Casanova» du sucre, le «Magicien d’Oz» de la crème!

Tombé dedans par hasard et par pure gourmandise pour les flans, il décide dès l’âge de 15 ans de devenir pâtissier, non pardon le meilleur des pâtissiers.

A force de courage, de volonté et de rigueur, il enchaîne les stages et les places dans les plus grands palaces de la planète en passant par Londres, Bruxelles, Tokyo ou encore New York.

Mais c’est au berceau du raffinement et du bon goût, Paris, que Christophe Michalak façonne son art: dans un premier temps chez la prestigieuse pâtisserie Fauchon puis quelques années plus tard chez la non moins célèbre maison Ladurée.

Mais son vrai luxe, c’est avant tout son talent. A l’image du personnage de Tim Burton, «Edward aux mains d’argent», Christophe Michalak est un génie du gâteau. Tout en restant fidèle à son désir de simplicité en revisitant les grands classiques de la pâtisserie, cet artiste incontesté (dès son plus jeune âge, il rêvait de rentrer aux beaux–arts) tente toutefois jour après jour de nous surprendre par ses entremets où saveurs et beauté ne peuvent être dissociées. C’est ainsi que sont devenus incontournables et inoubliables ses Religieuses au caramel beurre de sel, ses Macarons pêche melba ou encore ses irrésistibles Bisounours, conjugaison de guimauve et de chocolat au lait, un voyage dans l’enfance en une bouchée!

En 2005, il remporte le championnat du monde de la pâtisserie.
Ce boulimique des bonnes «Choses de la vie» aux accents sucrés est rentré dans la cour des Grands.

A défaut d’être devenu «Superman» (rêve de gosse), cet éternel romantique est depuis l’an 2000 le super héros en toque blanche des fourneaux du Plaza Athénée, palace de la plus «fashion» des avenues de Paris.

«Le jour où j’ai arrêté d’espérer, j’ai réalisé mes rêves».

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